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bienvenue sur mon blog blog notre expérience romaine ! pise, gênes et la région des cinque terre publié 12 mai 2011 dans non classé 1 commentaire profitant d’un déplacement professionnel prévu le vendredi 6 mai à gênes pour ali, nous avons sauté sur l’occasion pour visiter cette région un peu lointaine de . en effet, il faut compter 5 heures de route à partir de . nous sommes donc partis le jeudi 5 mai afin de profiter des 4 derniers jours des vacances scolaires. la route côtière qui traverse la toscane est magnifique. une halte à pise nous a permis de vérifier que la tour était toujours bien penchée . il n’y a d’ailleurs pas que la tour qui penche!! certains cyprès ont la même inclinaison. on s’en rend compte également lors de la montée des 294 marches puisqu’on a la curieuse impression d’être entraînés du côté où la tour penche. arrivés en haut, le paysage est superbe. on domine la ville et on aperçoit nettement les collines environnantes. pise est une petite ville charmante, tranquille et assez jeune, dû fait de la présence d’une université. il y a très longtemps, pise était située en bord de mer puis rapidement le littoral s’est éloigné d’elle à cause de la platitude des fonds marins. elle a conservé cependant un port actif jusqu’au xiii ème siècle grâce à la présence de l’arno, le fleuve qui traverse pise mais aussi florence et qui se jette dans la mer au niveau de pise. c’est d’ailleurs à cette époque que remonte la construction des plus beaux monuments de pise et de son université, encore réputée de nos jours. sur la principale place de pise, la piazza dei miracoli, on trouve un complexe monumental constitué de la tour penchée biensûr, mais également de la cathédrale appelée duomo et du baptistère. le tout bordé par les arcades du cimetière. la blancheur du marbre blanc contraste avec le vert du gazon qui entoure l’ensemble de ces édifices. ce qui en fait un complexe extrêmement harmonieux. l’histoire de la tour de pise est assez extraordinaire, alors je vais vous en dire un mot. bonanno pisanno fût l’architecte qui entreprit sa construction en 1173. arrivé au premier étage, il se produisit un brutal affaissement de terrain mais celui-ci décida de continuer sa construction et éleva les deux étages suivants. c’est ce que l’on pourrait appeler de l’entêtement!! le poids de l’édifice étant trop important contenu de la nature du sol, il se produisit un nouveau tassement de terrain et la construction fût alors stoppée. un siècle plus tard, giovanni di simone, entreprend de corriger l’inclinaison de l’édifice en donnant un moindre poids au côté de l’édifice qui s’enfonce mais malheureusement celui-ci meurt sans pouvoir achever son travail. ce n’est qu’en 1350 que le couronnement du campanile est ajouté. a raison d’1 à 2 mm par an, les experts prévoient la chute de l’édifice pour 2040. divers projets voient alors le jour pour essayer d’éviter le pire. vasari au xvi ème siècle consolide la base et repousse ainsi la date ultime. malheureusement au xix ème siècle, les ingénieurs hydrauliciens, en pompant l’eau de la nappe phréatique, modifient la nature du sol et l’édifice est fermé au public en 1990 pour caractère dangereux. ce ne sera qu’en 2001, que la tour sera de nouveau ré-ouverte au public après plusieurs travaux de consolidation (renfort du socle avec du béton armé dans lequel sont noyés des tiges de plomb de 1m de long, 18 câbles d’aciers reliant la tour au sol et 2 cercles d’acier au niveau du 1er étage). tout ceci ne se voient absolument pas et la tour de pise peut donc pencher élégamment sans tomber….. de forme cylindrique et du fait de son inclinaison, la tour donne l’impression d’une spirale qui s’enroule. les sculptures qui ornent les piliers ainsi que les contours de la porte sont d’une grande précision. on peut même observer des animaux en relief, sculptés dans le marbre blanc. bref, elle est magnifique!! je ne vous cache pas que la vue d’en haut est impressionnante (58 mètres) et que j’ai dû me cramponner aux cloches pour pouvoir faire une photo décente. j’étais pas fière, là haut!!! après cette ballade dans pise, nous regagnons notre voiture pour faire les 2 heures restantes. que de tunnels!!! on arrive enfin à gênes (genova en italien), chef-lieu de la ligurie. le restaurant, situé à proximité de notre hotel (nh piazza), s’avère délicieux (la piazzeta, via calatafimi, 9 tel: 010877028). la spécialité de genova est la sauce pesto di genova (verte) pour agrémenter les pâtes. on y mange aussi beaucoup de poissons et fruits de mer. le vendredi, nous le passons entre filles, à découvrir gênes à pieds, pendant que ali est à sa conférence. de ruelles en ruelles, de piazza en piazza, nous découvrons les différents monuments qui font le charme de genova . le vieux quartier regorgent de minuscules ruelles sinueuses débouchant sur une piazzetta, à l’image des médinas en afrique du nord. ville portuaire de tous temps, gênes a su garder un attrait touristique et culturel. ses principaux atouts sont: ses nombreux monuments historiques, ses liaisons ferry pour l’espagne, la france, les îles de la sardaigne, sicile, malte et corse et tunis et tanger, son aquarium réputé dans toute l’italie et la beauté de son littoral. son principal défaut est la présence d’un périphérique routier suspendu au dessus du vieux port qui sépare la ville de son front de mer. compte-tenu de la géographie étroite de gênes, prise entre mer et montagne, on pense que les architectes n’ont malheureusement pas eu le choix pour faire passer cette monstruosité architecturale et urbaine. mais tout de même, quel dommage!!! pour mieux comprendre cette ville, j’ai proposé aux filles de prendre le funiculaire le plus long de gênes ( zecca-righi) pour avoir une vue d’ensemble. l’ascension des 280 mètres dure à peine 10 minutes et de là-haut, on peut voir le port, qui occupe une place très importante dans la ville, la mer et la ville avec ces différents quartiers résidentiels. pour voir plus spécifiquement la vieille ville, ce n’est pas idéal. il faudrait prendre l’ascenseur du castello ou l’ascenseur panoramique sur le vieux port. au moment de redescendre, un ouvrier accourt pour nous signaler que le funiculaire est en panne et que nous allons devoir redescendre à pieds par une succession de sentiers et de marches. le tout prenant 1 heure . heureusement, la vue est belle et les villas et jardins qui dominent gênes sont magnifiques. les genoux et les mollets tremblants, nous arrivons finalement au bout de notre galère!! c’est ce que nous pensions mais après quelques minutes célia me signale que sa chaussure vient de lâcher et qu’elle ne peut plus marcher. je me dirige dans un magasin pour animaux afin de me procurer un élastique ou une ficelle pour rafistoler le tout mais la femme m’indique à deux pas, la présence d’un cordonnier qui plus est, était ouvert. dans notre malheur, nous sommes tout de même bien chanceuses!!evidemment pour lui, on peut parler de malchance car il a dû essayer de réparer sa sandalette. cela nous a permis de nous rendre au premier magasin de chaussures pour en racheter une paire. nous retrouvons ali devant l’aquarium. il a pu se libérer relativement tôt et cela nous permet d’explorer l’aquarium la visite démarre par un film 3d sur l’écosystème marin et les conséquences des marées noires. puis nous découvrons des requins, des phoques, des tortues de mer, et des raies que l’on peut caresser sur le dos. fort heureusement, il ne s’agissait pas de raies électriques!! fatiguées de notre ballade , les filles restent le soir à l’hotel alors que nous arpentons la ville à la recherche d’un petit resto sympa. finalement, sur le vieux port, ali reconnaît une enseigne « eataly » qui lui rappelle de très bons souvenirs. le concept est simple « cuisine simple réalisée à partir de matières premières du terroir, choisies avec soin ». il vient d’ouvrir à gênes il y a seulement 2 semaines. deux endroits similaires existent déjà à turin et à new-york. on y mange très bien et on p